Marseille, vous avez dit Mistral ?

En dehors de la plongée

Impossible de plonger dans de bonnes conditions à Marseille lorsqu’il y a un fort mistral. Les plongées prévues ce week-end sont donc annulées.

Qu’à cela ne tienne, je ne suis pas dans la région depuis très longtemps et il y a encore beaucoup d’endroits que je ne connais pas. Parfois, ces dits endroits ne sont guère loin de la ville, à peine à quelques kilomètres.

Ce samedi après-midi, nous partons à Sausset Les Pins afin d’essayer de trouver un socle adapté au bateau semi-rigide familial pour tenir un treuil mécanique – cet appareil est censé amener la ligne de fond au fond justement ! La personne dans la boutique me répond avec efficacité, nous ressortons avec l’information à peine cinq minutes après être rentrées.

Direction…l’étang de Berre et plus particulièrement « la plage du Jaï’. L’étang est très sombre et les moutons en surface sont nombreux, logique par fort mistral !

Alors que nous avançons sur l’unique route qui longe l’étang Berre et le sépare de l’étang de Bolmon, nous apercevons au loin des taches de couleur… Qu’est-ce donc ?

En approchant encore, après avoir quitté la route goudronnée pour emprunter un chemin en terre fort praticable par temps sec, nous identifions ces taches, ce sont des voiles, et en nombre ! Les kites surfeurs, en nombre important, profitent avec délectation du fort vent de la journée.

 Quelques véliplanchistes s’en donnent également à coeur joie, il y a du sport sur l’eau !

Inutile de regarder dans le fond du décor, les bords de l’étang sont réservés à bon nombre d’industries de pétrochimie, on y voit également l’aéroport Marseille Provence  – ex Marignane. C’est assez surprenant de voir les avions décoller en arrière plan, derrière toutes ces voiles colorées !

Certains sont plus aguérris que d’autres. Alors que l’un se laisse emporter par sa voile si violement qu’elle le traine sur plusieurs dizaines de mètres, un autre semble s’envoler et reste suspendu  dans les airs de longues secondes. Il a visiblement la technique et reproduira des mêmes sauts plusieurs fois. Certains autres préfèrent la vitesse et tendent au maximum les cables qui les relient à leur voile afin de prendre le plus de vent possible, et ça fonctionne, ils filent tout aussi vite que les véliplanchistes d’à côté !

Il est déjà plus de cinq heures lorsque nous quittons la plage. Il est temps de rentrer en ville, ce soir, nous allons voir les belles réalisations du Challenge de photos sous-marines de Marseille…