Au départ
Après un début d’année 2025 un peu compliqué, à la dernière minute, nous réservons vols, hôtels et plongées mi-mai. Le départ prévu ? Quinze jours après, fin mai !
Bon, je me suis appuyée sur les conseils avisés d’un spécialiste pour sélectionner les hôtels et clubs !
15 jours, ça passe vite !
Nous voilà donc dans l’avion pour Bali au départ de Marseille, avec Turkish Airlines via Istanbul.
L’arrêt cette fois-ci est assez long, nous profitons du salon pour déguster tout plein de bonnes choses en nous reposant dans les fauteuils confortables. A nous les spécialités turques ! Ici les légumes farcis (dolma), les grillades (kebap), les raviolis (mantı), les feuilletés (börek), les plats de riz (pilav) ou encore toutes ces pâtisseries (baklava, lokum…).
Le vol long-courrier se passe sans encombre et nous arrivons dans la soirée en Indonésie. Nous avions fait toutes les formalités (taxes, visa etc…) avant de partir, la sortie de l’aéroport ne prend pas beaucoup de temps.
Arrivées !
Une bonne surprise en allumant le téléphone : notre opérateur, Free, permet d’utiliser sans majoration 35 Go d’internet ! Largement de quoi publier des photos ou communiquer avec les proches ! Notre chauffeur nous attend et nous conduit en taxi pour trois heures de route vers notre premier hôtel, à Tulamben.


Lorsque nous arrivons à l’Utama Villa Tulamben vers 23h, le gardien nous accueille et nous donne les clés de notre chambre. Celle-ci est spacieuse et dispose de tout l’équipement nécessaire au confort, mais aussi pour installer tout notre matériel de photo sous-marine. Une table dédiée se trouve sur un côté de la chambre, avec deux postes préparés pour poser les appareils photo et leur caisson respectif, plein de prises, de l’éclairage spécifique. Nous plongerons avec le centre de ce petit resort pendant 9 jours.
Du bord ?
Un guide attitré nous est proposé pour tout notre séjour, Gede. C’est très simple : nous lui indiquons ce que nous aimerions voir, il s’occupe du reste. Et il est très fort ! Je n’ai aucun souvenir de rencontres aussi riches il y a 15 ans. Ici, un mini frogfish de la taille de mon ongle de petit doigt, par là une crevette chevelue qui doit être plus petite qu’un grain de riz ! Son enthousiasme et sa bonne humeur permanente nous ravissent ! Sommes-nous réconciliées avec Bali ?





Comment ?
Nous choisissons la veille combien de plongées nous souhaitons faire, trois par jour durant tout le séjour, au Nitrox. Nous arrivons le matin avec notre caisson et déjà en tenue, le centre nous fournit une glacière pour le transport en toute sécurité. Tout est mis dans notre camionnette, privatisée pour tout le séjour. Nous nous asseyons sur les bancs derrière, à coté de notre matériel de plongée et photo ainsi qu’une glacière avec de l’eau. Et hop, en route pour les sites de plongées.


Ne rien porter
Le temps de route est court pour rejoindre les départs, 10 minutes au plus. Les sites de plongées se situent en contrebas de la route, toutes se font avec un accès depuis la plage. Les aménagements facilitent l’accès à la mer. En effet, chaque endroit dispose de tables à l’ombre, de quoi rincer son équipement et prendre une douche. Nous ne portons rien et j’avoue que c’est très confortable !



Les neufs jours passent finalement très vite, nous plongeons 70 minutes minimum par plongée. Une fois rentrées au centre, nous entrons directement dans notre salle de bain qui comporte un accès extérieur.

Déjà la fin
Nous passons par l’entrée extérieure de la salle de bain pour nous doucher et nous occuper des caissons. Une fois ces derniers rincés et posés pour sécher, nous profitons des derniers moments de la journée pour nous prélasser dans la piscine.
Nous prenons tous les repas au resort. La carte propose de nombreux plats, indonésiens, mais aussi chinois. Les végétariens disposent d’un large choix. Il est possible de manger au-dehors, mais nous ne sommes pas motivées pour sortir.
Tout le personnel est très aimable, souriant et aux petits soins, du centre de plongée au restaurant, en passant par le personnel d’entretien. Tout a été simple pour cet hôtel, de la réservation au paiement par virement instantané en euros pour le solde au départ !
C’est certain, si je devais revenir à Bali, je programmerais une partie du séjour dans ce resort.



Padangbai
Nous partons à Padangbai pour la suite des vacances. Nous logeons au Puri Rai, situé au bord du petit port, le même qu’en 2010. L’hôtel est à mon goût assez mal entretenu (des carreaux cassés autour des piscines mais aussi sur les marches des escaliers menant aux chambres de l’étage supérieure, du calcaire partout sur les robinets de salle de bain…). Le personnel est aimable, mais sans plus. Étant donné la réservation tardive, il ne restait que deux chambres disponibles.
Nous choisissons celle située à l’étage avec vue piscine plutôt que celle donnant sur le parking. La chambre spacieuse bénéficie d’un balcon abrité. Je dirais que c’est convenable. Il faut tout demander : le ménage, tout comme pour obtenir le drap de bain. Bref, service minimum dans cet hôtel, et cela inclus le petit-déjeuner assez médiocre. Le restaurant, lui, propose une carte assez variée et de qualité. Nous dînerons la plupart du temps dans de petits restaurants autour de l’hôtel. On peut manger très bon pour un prix très convenable.


On plonge ?
Concernant la plongée, nous réservons chez Geko dive, au début par mail, puis par Whatsapp. Entre les deux, je me suis emmêlée dans les dates. Arrivées sur place tôt le matin, nous arrivons au centre pour prévoir la plongée de l’après-midi. La personne de l’accueil semble ne pas avoir connaissance de ma réservation… Je lui montre les messages ainsi que la trace du paiement effectué. Il s’énerve. J’essaie de lui expliquer, finalement pour comprendre que ce qu’il ne trouve pas, c’est la réservation pour cet après-midi.
Communication
Nous lui demandons donc s’il est possible de plonger cet après-midi bien que nous n’ayons pas réservé. Il reste bloqué sur le fait que non, je n’ai pas réservé l’après-midi. Je sens que je commence à perdre patience mais préfère en rester là. A quelle heure demain alors ?
Nous repartons du centre assez mécontentes de cet accueil plus que froid et tendu. Mais bon, nous sommes là, nous avons payé un acompte, la piscine de l’hôtel nous permettra de nous détendre.





Le lendemain matin, nous arrivons au centre avec nos affaires. Une personne nous explique un peu comment cela fonctionne. Nous ferons 3 plongées (Nitrox) : deux le matin avec un intervalle de 50 minutes, le déjeuner sur le bateau (ou au centre si les plongées sont proches) et la dernière dans la foulée. Bilan, à 14h, c’est plié, nous sommes de retour à l’hôtel. La durée maximum des plongées, 50 minutes paliers inclus, le guide remonte en premier sur le bateau et nous laisse nous débrouiller avec le mousse et le capitaine du bateau.
Je n’ai jamais vu ça…
Service minimum à nouveau. Une fois la plongée terminée, plus aucune communication, rien. Ça nous change de la bonne humeur et de l’enthousiasme de Gede à Tulamben ! Il n’y a que le dernier jour où le guide rince avec soin nos affaires et nous salue une fois que nous avons réglé.
Point positif : Le centre prévoit le repas du midi directement, une très bonne idée qui permet de ne pas courir pour déjeuner.


Et la plongée ?
La plongée se fait depuis un bateau qui nous mène sur des sites plus ou moins lointains. Nous visitons quelques jolis tombants, à la recherche de grosses bestioles. Des tortues se baladent par ici et parfois, nous croisons des requins de récif. De belles tables d’acropora décorent certains sites, ou encore de très belles gorgones déploient leurs branches dans le courant qui peut être assez violent. Le guide nous montre aussi des sujets macros, comme l’hippocampe pygmée.

Pollution
Padangbai est un petit port et de nombreux bateaux font les liaisons entre Bali et les îles avoisinantes. Il peut y avoir un monde de dingue dans ce tout petit port. Et qui dit monde sans infrastructure particulière dit mauvaise gestion des déchets ici. C’est une horreur. En mer, flottent des plastiques en tout genre. Nous les voyons également en plongée. Un soir, une grosse marée et un orage : la petite plage de Padangbai se retrouve alors ensevelie par des déchets au matin. Ici, chacun balaie devant sa porte, mais pas plus loin.
Fin
Bref, cet endroit ne nous a pas plu. Autant je retournerais volontiers à Tulamben, autant je ne mettrai plus les pieds à Padangbai.
Les quinze jours de vacances prenant fin, nous réservons un taxi avec l’hôtel. Il faut prendre une très grande marge avec l’horaire de l’avion, car la circulation est très dense, ponctuée de nombreux bouchons.
Alors, y reviendra-t-on ?


Galerie photos sous-marines Mai Juin 2025
Pour les images les plus récentes, c'est ici qu'il faut cliquer ! Deux endroits, deux sous-dossiers. Celui de Tulamben est divisé en plusieurs dossiers, car j'ai pris énormément de photos !