Egypte, les épaves

Mer Rouge

Croisière Nord

C’est la croisière de Diving Attitude,

qui ne se fait plus en goélette mais sur un de ces bateaux égyptiens de plongée, le « New Cairo 2 », très confortable… Je passe rapidement sur le voyage, vol avec Air Cairo, un airbus A321 assez spacieux, les ¾ des passagers sont des plongeurs et ça papote sec pendant le vol… Un peu trop même, mais si vous voulez tout savoir du lestage de ma voisine du rang derrière, je peux vous raconter…

Serge de Diving Attitude nous attend à l’aéroport, sympa, à 3h00 du mat’ !  Après un petit trajet en taxi, nous voilà à bord, on pose les chaussures. On ne remettra nos pompes qu’en quittant le bateau une semaine plus tard.  Après quelques mots, nous choisissons une cabine et dodo, il est 4h00 et nous partons tôt demain matin. Enfin tout à l’heure… Les cabines sont plutôt spacieuses, avec une salle d’eau et wc, des tas de rangements, mais les couchettes sont assez étroites et les draps tout autant, impossibles à border. Au matin, je retrouverai le drap de ma binôme tressé comme une corde, à croire qu’elle a voulu s’échapper pendant la nuit, par les tout petits hublots ce serait pourtant difficile… J’aurais dû faire une photo de la cabine à ce moment-là, après ce sera un peu trop le b**del pour que j’ose une photo! Nous montons dans le carré et sommes accueillis par celui qui sera notre guide, Stéphane. En plus des 4 voyageurs de la nuit émergent les 4 arrivés la veille, à une heure bien plus convenable. Je me dis alors qu’H2O mon TO était le moins cher mais que ça se paye ! Nous verrons plus tard qu’il n’en est rien ! Nous serons donc 8 passagers pour cette croisière, on ne va pas être à l’étroit dans ce bateau conçu pour 14… Nous faisons connaissance, la moitié des passagers sont plongeur.commiens, la moitié (mais pas la même !) sont gays, tous sont très gais ! On s’entendra tous très bien tout au long de la croisière… Petit dèj, exposé de ce que sera notre semaine, et en route pour de nouvelles aventures…!

Dimanche – 1ère plongée en autonomie !

Arrivés sur le site de Shaab el erg commencent les choses sérieuses : on plonge !!!  C’est une petite plongée, histoire  pour Stéphane de nous jauger un peu, et pour nous d’ajuster notre lestage… 8kg pour ma part, j’en enlèverai très vite 2… Briefing de Stéphane, (il dessine superbement et on s’y croirait déjà) et plouf dans l’eau ! Elle est chaude, on voit loin, quel bonheur ! Je comprends très vite que mon carnet de plongée ne suffira pas pour inscrire tout ce que je verrai au cours de cette plongée ! Je regarde mon carnet aujourd’hui et je rigole doucement : j’y ai inscris après cette première plongée tout un tas de poissons que je verrai ensuite régulièrement et que je n’inscrirai même plus… Je vois ma première raie pastenague à pois bleus, qu’est-ce que c’est beau !

Et deux gros calamars nageant de conserve, un poisson coffre à points bleus, un baliste bleu… pour n’en citer que quelques-uns. Je prends très au sérieux mon rôle de binôme et observe fréquemment ma partenaire, mais j’ai l’impression qu’elle ne me jette pas un regard… En discutant après la plongée elle m’expliquera que si, et j’apprendrai à capter ses regards, discrets mais attentifs ! Je n’ai pas replongé depuis le passage de mon niveau 2, c’est autrement plus plaisant de se sentir acteur de sa plongée plutôt que de se faire balader ! On retrouve le bateau sans problème, un cœur a été dessiné dans le sable avec des morceaux de coraux morts, c’est mignon… La vie est belle, quel bonheur ! J’ai faim !! Ça tombe bien, le repas est servi, copieux, très bon, huuum !

Dimanche – 2ème plongée – Epave du Carnatic :

Après un bon repos et une petite navigation, nous voici sur Abu Nuhas, « le récif de la mort », parsemé d’épaves. Nous ferons la plongée sur le Carnatic, un navire marchand coulé en 1869. Le bateau reste à bonne distance, nous nous approchons avec l’annexe, un petit zodiac, qui nous largue… sur le Giannis D, une autre épave ! On remonte à bord du zodiac, la mer est un peu forte, ce petit plouf m’aura coûté 20 bars ! Cette fois c’est le bon, on s’immerge ! C’est une superbe épave que nous pénétrerons par la poupe, puis la proue. Très aérée, pas de risque de s’y sentir enfermé… Raies pastenagues, toujours aussi jolies, poissons anges géographes, murène taouée, syngnathes, des nudibranches (je verrai un nombre incroyable de chromodoris pyjama durant ces plongées)… La soirée passera vite après un bon repas, on est tous crevés, dodo ! Durant la nuit le bateau tangue un peu, et je me félicite d’avoir choisi une couchette en bas et pas sur le pont. Bon ok, il ne restait que celles-là ! Mais les mouvements sont amplifiés à l’étage, je n’aurais pas été à la fête, même si de grandes fenêtres remplacent nos petits hublots…

Lundi – 3ème plongée – Epave du Giannis D :

Plongée avant même le petit déjeuner, c’est pas humain ! On se remet à l’eau comme la veille, et là c’est la bonne épave ! On parcourt les coursives, la salle des machines, c’est magique…! Un gros poisson crocodile semble garder l’épave, plusieurs anges géographes se promènent, des glass fishes, une très belle carangue… Mais la mer est un peu forte et il nous faut sortir dans la passe après avoir nagé en pleine eau un bon moment, on écourte donc un peu la plongée… Parachute largué, le temps de faire le palier et le zodiac est là, hop au bateau ! Ouf, on va pouvoir déjeuner !!

Lundi – 4ème plongée – Siyul Kebir :

Première profonde ! Le site est constitué de grosses patates avec une faune incroyable ! Une vraie nurserie de poissons !! Trois raies pastenagues, je ne m’en lasse pas ! Un poisson ange empereur juvénile, des tas de poissons clowns, des gaterins à points noirs… On descend à 36,60 mètres, heureusement que mon ordi me l’indique, il y a une telle visibilité et une telle lumière qu’on a du mal à le croire…! C’est aussi ma quatrième plongée avec mon détendeur en or, le Legend reçu en cadeau après mon niveau 2… Il me semble confortable, mais après tout mon Titan LX (que j’ai depuis monté en octopus) l’était tout autant. Pour vérifier je change de détendeur, oh mais non ! Rendez-moi mon Legend ! C’est vrai qu’il est d’un confort exceptionnel, quelle que soit la profondeur ou la position (je nagerai souvent sur le dos ou le côté…). Merci !

Lundi – 5ème plongée – Petite Goubal :

Le capitaine met le bateau à l’abri dans une petite anse, la mer est un peu forte… Nous ferons une très belle plongée sur un tombant avec gorgones et alcyonnaires, petites grottes pleines de poissons de verre. Des murènes géantes qui portent bien leur nom, quelles bestiasses ! A peine sortis de l’eau, nous aurons droit au passage d’un banc  de dauphins tout près du bateau ! Ainsi qu’une tortue, moi qui rêve depuis toujours d’en voir en plongée !!

Lundi – 6ème plongée : Petite Goubal toujours, première plongée de nuit !

Ça fait mine de rien la 4ème plongée de la journée ! Nous plongeons presque sous le bateau, et nous ne sommes pas les seuls ! Il fait noir dans une plongée de nuit d’habitude ? Pas là ! C’est la pleine lune, et il y a autant de phares allumés que de briquets à un concert de Johnny… Les oursins sont de sortie, ainsi que des crevettes, et j’aperçois un petit crabe de porcelaine des anémones… Mon phare éclaire vraiment bien, j’avais peur d’un peu de stress mais tout va bien ! On déplorera au cours de cette plongée la mise en carafe de toutes les flash-lights qui prendront l’eau !! Pourtant, ce n’étaient pas les mêmes, pas la même marque, mais elles sortiront toutes inéluctablement noyées !

Mardi – 7ème plongée – Petite Goubal :

Bluff point. Mes premières tortues !!! Une plongée en dérive avec un petit courant… La mer est assez forte, nous sommes restés à l’abri sur petite Goubal. La plongée est très différente, nous verrons trois napoléons nageant ensemble, deux très belles murènes ternes, une murène géante, un immense mérou, et surtout deux tortues !! Nous sortons en pleine eau avec le parachute, pour nous apercevoir que la mer est forte, et que le bateau ne peut pas nous voir… Petit moment de doute dans des creux de deux mètres, on gonfle le second parachute qui se voit mieux, et on attend avec un peu d’angoisse, mais en restant calme… Cela fait déjà 10 mn que l’on a lancé le parachute et toujours rien… Soudain, je crois voir un point jaune. Où ça ? Attend, derrière la vague, tu vas voir ! T’es sûre ? Oui, derrière la prochaine ! C’est le zodiac, sûr ! Je ne vois rien… Si, là !! Ouf !! Sauvées !!! Bon d’accord, on nous aurait cherchées, on nous aurait trouvées ! N’empêche, ça file un peu les jetons, de se retrouver seules au monde au milieu du bleu qui monte et qui descend….

Mardi – 8ème plongée – Grande Goubal Mahalac, les anguilles jardinières !

On commence la plongée en descendant le long d’une langue de sable, les anguilles sont à 16 mètres nous a expliqué Stéphane, on va commencer par là et faire le tombant ensuite. Une palanquée venant d’un autre bateau descend justement, je les suis bêtement avant d’être rappelée à l’ordre par mon binôme, on est déjà à 30 mètres ! Ils ont dû largement passer les 40 mètres, comme ils étaient partis ! Nous nous retournons et les voilà, ces fameuses anguilles, plantées dans le sable, toutes alignées ! Nous verrons une tortue au cours de la plongée, un baliste Picasso (un poisson que j’adore ! peut-être parce qu’il est le premier que j’ai vu en mer Rouge, à Sharm en septembre, depuis le ponton de l’hôtel… quelle magie !), un oursin crayon, un poisson-velours à crête…

Mardi – 9ème plongée – Petite Goubal – jardin de corail, « nage avec les dauphins ! »

Le capitaine ne veut pas tenter la traversée du détroit, la mer est trop forte. Nous revoilà à petite Goubal, où Stéphane nous propose une nouvelle plongée de nuit, seuls cette fois. Nous préférons une plongée au crépuscule, sur le jardin de corail. Bien nous en a pris ! C’est décidemment le jour des tortues, en voici une, pas farouche, qui broute à 3 mètres de nous.

Et un poisson cochon à tâches axillaires, une murène géante… Soudain, je vois Stéphane arriver en palmant comme un dingue et me faire des grands gestes ! « Non, me dit-il ! pas par là ! Par là ! ». Houps ! On n’a rien compris au briefing ou quoi ? Bon ok, je me retourne. Et là, cinq dauphins !!! Juste là !! Qui nagent tranquillement, plongent, et ne semblent pas le moins du monde perturbés par notre présence… Quelle magie ! De retour sur le bateau, tout le monde arbore un sourire d’une oreille à l’autre, on a tous vus les dauphins, grâce à Stéphane qui est venu prévenir chacun de nous. Quel bonheur !!!

Mercredi – 10ème plongée –- Le Thistlegorm !

On amarre le bateau par la proue et la poupe, avec une ligne de vie entre les deux, la mer est forte. On descend sur la proue, et pénétrons dans les cales… Les BSA sont bien là, mais inutile de venir chercher des pièces détachées pour sa moto, c’est plutôt rouillé. Les pneus par contre semblent intacts, ainsi que des quantités de bottes en caoutchouc ! Des voitures, des ailes d’avion, toute la cargaison est là… Un banc de barracudas nous entoure dehors, des poissons anges géographes encore, un poisson crocodile…

Mercredi – 11ème plongée – Le Thistlegorm :

Cette épave mérite bien deux plongées ! Cette fois, nous descendons sur la poupe, l’hélice est impressionnante ! A quelques mètres de l’épave, sur le sable, une locomotive qui semble celle d’un train fantôme…Nous visitons la capitainerie, accompagnées d’un banc de barracudas et d’un banc de platax…

Mercredi – 12ème plongée – Shaab Mahmoud – Le Dunraven :

La mer s’est calmée, nous traversons le détroit de Gubal et nous postons pas trop loin de Ras Mohamed où nous plongerons demain. Pour l’instant, le Dunraven, une épave renversée, en deux morceaux. Nous entrons par la chaudière, c’est le domaine d’un énooooorme mérou. L’hélice est très belle, le récif autour est assez abîmé. Beaucoup de poissons coffres dont un très beau poisson coffre jaune mâle. Des murènes géantes, et une femelle napoléon… Et un poisson-coffre fou, nous évitons de justesse une collision, il fonçait sur notre masque !

Jeudi – 13ème plongée – Ras Mohamed – Shark reef, Yolanda :

Plongée très tôt, il est 6 heures, nous sommes le seul bateau ! On descend tous ensemble, dans le bleu. Nous sommes accueillis par un banc de barracudas qui nagent en cercle… C’est magique ! De nombreuses carangues nagent en couple, une noire et une grise, c’est la saison des amours semble-t-il… Je vous épargne la liste des poissons rencontrés, ça prendrait plusieurs pages…! On en prend plein les yeux !

Jeudi – 14ème plongée – Ras Mohamed – AnemoneCity – Shark reef – Yolanda :

Toujours des carangues en couple, nous croisons aussi quatre napoléons dont un jeune mâle peu farouche qui nous accompagne. Sur Anémone City, des tas de poissons-clowns dans leur anémone, bien entendu, et une multitude de demoiselles domino (noir avec un point blanc). Un poisson-ange lyre… Je me bats avec le courant, Stéphane m’expliquera qu’il m’aurait suffit de me rapprocher du récif et de me laisser aller avec les courants qui changent de sens selon l’endroit, je manque d’expérience pour cela ! Mais il est vrai que je l’ai vu se balader pendant que je palmais comme une malade !

Jeudi – 15ème plongée – Chrisoula K :

Nous revoici sur le récif de la mort, pas loin du Giannis D et du Carnatic. Cette fois, c’est l’épave d’un cargo qui transportait des carreaux de faïence. La coque s’est transformée en un véritable récif artificiel, qui regorge de vie ! Nous voyons des tas de syngnathes, un petit crabe dans du corail, un chirurgien voilier, un tout petit bébé clown microscopique qui défend son anémone, un baliste bleu énooooorme !

Vendredi – 16ème plongée – Abu galawa :

Dernier jour de plongée, il est normalement prévu deux plongées seulement, nous prenons l’avion demain pour rentrer…. Problème : les 4 qui avaient des horaires beaucoup plus convenables que nous pour l’aller décollent samedi à 3 heures du matin !!! (nous à 3 heures de l’après-midi ! Merci H2O !!!). Nous voilà tous penchés sur nos ordinateurs à comparer notre temps de « no fly »… On a beau prendre le problème dans tous les sens, ils ne pourront pas faire deux plongées aujourd’hui ! Stéphane nous propose une petite plongée très peu profonde, un herbier plein d’hippocampes parait-il. Les 4 punis feront cette plongée pendant que nous plongerons le long du tombant, pas très beau mais juste à côté. Effectivement, le tombant est plutôt décevant… Peu de vie, peu de couleurs… Nous voyons toutefois une murène tatouée et une raie pastenague, beaucoup de gobies dans le sable, des poissons coffres… et un nudibranche à pustules noir, blanc et jaune (Fryeria de Rüppell), ainsi qu’un bébé baliste bleu… De retour au bateau, nous attendons les autres, qui plongeant très peu profond plongent longtemps… Combien auront-ils vu d’hippocampes ??!!! Des que leurs visages émergent, on sait qu’ils n’en ont vu aucun ! Plutôt décevant comme dernière plongée… Et nous allons avoir la chance de plonger encore alors qu’à cause de leur vol ils ne peuvent plus plonger…

Vendredi – 17ème plongée – « à la recherche de l’hippocampe » :

Stéphane nous assure qu’il y a des hippocampes et qu’il n’est jamais arrivé que personne n’en voie. A nous donc de sauver l’honneur (surtout le sien, parce que certains commencent à douter de l’existence de ces hippos !), il faut qu’on les trouve ! Serge me passe son appareil-photo, avec pour mission de mitrailler tous les hippocampes que je pourrai voir… Nous voilà à l’eau, dans 6 mètres de fond, à scruter l’herbier. Pour ne pas remuer de sable, nous nageons les palmes bien hautes, le nez sur les pousses, on croirait un troupeau de dugongs en train de brouter ! A force de scruter le moindre brin d’herbe je crois voir des hippocampes partout, je n’en vois aucun… Mes camarades ne sont pas plus chanceux… Je commence à avoir froid, 60 minutes de plongée et encore 100 bars, au moins je ne consomme rien, et c’est un très bon exercice de flottabilité ! Avant de franchement grelotter je propose à ma binôme de remonter, tant pis… Oubliant tout ce que j’avais appris en formation, je suis partie tout à l’heure le nez en avant vers l’herbier sans prendre de repères. Et à force de tourner en rond, je n’ai aucune idée de l’emplacement du bateau ! Ma binôme n’en sait rien non plus, mais j’aperçois nos deux camarades, bien plus sérieux que nous je suis sûre, pas loin. On part leur demander où est le bateau. Là, me dit l’un, pendant que l’autre m’indique la direction inverse… Il faut dire que le soleil est au zénith, et que ça ne rend pas l’orientation facile ! Tant pis, on va essayer par là. De toute façon ce n’est pas très grand, on est juste très flemmasses pour nager en surface… Dès que nous quittons l’herbier, il est évident que ce n’est pas la bonne direction : le fond remonte, alors qu’il était plat. Demi-tour, on nage un peu vite pour se réchauffer, et là, je le vois !!! Un hippocampe !!! Je me mets à hurler dans mon détendeur pour alerter ma binôme, elle comprend tout de suite ce qui se passe ! Bon sang qu’il est beau !!! Mais beaucoup plus gros que ce que je cherchais ! Je suis chargée de ne pas le quitter des yeux pendant que ma binôme va chercher nos camarades. Malgré le peu de fond (5-6 mètres toujours ! il ne risque pas de m’arriver grand chose) elle n’ose pas me perdre de vue et ne les trouve pas, elle revient. Je le mitraille, mais il se planque bien le bougre, je ne vois que des herbes dans ce tout petit écran de l’appareil photo ! Tant pis, je clique en aveugle, à bout de bras… Au bout de 10 minutes nous rentrons au bateau, bien déçues de n’avoir pas pu partager notre découverte avec les autres plongeurs… mais fières comme tout d’avoir trouvé l’hippo ! Ouf, Stéphane, l’honneur est sauf ! Une fois rincées et séchées nous transférons les photos sur un ordinateur portable pour que tout le monde en profite. En fait, ça ressemble à « où est Charlie » ces dessins où il faut chercher un petit bonhomme, là il faut chercher l’hippocampe au milieu des herbes, et personne ne le voit ! Sous l’eau, ce n’était pas gagné ! Pourtant, une fois qu’on l’a repéré, on le voit très bien… On en aurait sans doute vu des tas si on avait cherché encore…!

Déjà fini ???!!!

Après le repas nous rentrons au port, nous irons nous balader dans la « splendide » ville d’Hurghada dans l’aprem, et dîner dans un resto typiquement égyptien indiqué par Stéphane. Adieux déchirants à nos quatre camarades malchanceux, on a passé de sacrés bons moments ensemble… Après une dernière nuit à bord, et un petit tour le long de la « magnifique » plage d’Hurghada, nous partons pour l’aéroport… Je manœuvre habilement pour ne pas me retrouver à proximité de ma voisine de l’aller, je n’ai aucune envie de connaître tous les détails de son lestage !!! Nous quitterons nos derniers camarades dans le RER, curieusement bondé alors qu’il est une heure du mat’, dur retour à la « civilisation »…

Pour résumer…

Excellent choix que cette croisière nord ! Les plongées ne présentent pas trop de difficultés pour un tout nouveau niveau 2. Avoir passé l’Advanced Open Water Diver de PADI est un vrai plus, ça me permet de descendre plus loin en autonomie. Bien pratique lorsque l’épave est couchée à 30 mètres ! Au cours de ces 17 plongées (une de plus que prévu !) j’ai énormément progressé, amélioré ma flottabilité, appris à nager en autonomie avec un binôme (il faut dire que je bénéficiais des conseils de ma super binôme, N3 avec des centaines de plongées, au top !) Je me suis gravé des images de rêves plein la tête surtout ! Serge et Hélène de Diving Attitude sont adorables, et Stéphane notre guide a été parfait, très soucieux de la sécurité, et de nous faire bien comprendre la plongée pendant les briefings, très respectueux de l’environnement… L’équipage du bateau est bien évidemment hyper gentil et attentionné… Je repartirais bien dès demain !!!

 Quelquefois en fermant les yeux le sol tangue encore, oh comme je voudrais avoir encore le mal de mer !!